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Le crédit, une illusion des liquidités chez les jeunes

  • James Midouin
  • 20 oct. 2014
  • 3 min de lecture

Les jeunes de nos jours se consacrent extrêmement à la mode, aux nouvelles technologies, aux jeux et à toutes les distractions faciles d’accès et chères. Certains parmi les jeunes font leurs achats avec les cartes de crédit, menant à un endettement. Les cartes de crédit ne sont plus utilisées intelligemment comme avant et je considère que le crédit doit être interdit aux mineurs pour leur éviter cet endettement parce qu’ils ne sont pas capables de se projeter dans l’avenir.

D’abord, je trouve que les mineurs n’ont pas encore l’expérience nécessaire pour bien gérer leur argent, celui qu’ils ont et celui qu’ils n’ont pas, d’autant plus que les cours d’économie ne sont plus offerts au secondaire. Il est bien étrange que les adolescents, qui sont le plus souvent sans emploi, forment le groupe de la société le plus visé par les publicités. On aurait tort de s’en étonner, car les jeunes doivent toujours être à jour, mais c’est à cause de cela que les émetteurs de crédits regardent les adolescents comme une cible convoitée. Les mineurs sont toujours prêts à payer quand un produit les intéresse et les émetteurs utilisent cela à leur avantage en les sollicitant à prendre leurs cartes de crédit. En cela, on remarque que les cartes de crédit favorisent l’endettement chez les jeunes.

De plus, les gens consomment plus pendant l’adolescence, surtout pour la mode, la technologie et même l’épicerie! Selon une étude de la Coalition des associations de consommateurs du Québec, 24 % des jeunes ont déclaré faire toujours (10 %) ou souvent (14 %) l’épicerie avec une carte de crédit, mais qui nous dit qu’ils ne font pas la même chose quand il s’agit de la mode et de la technologie? Plusieurs adolescents se font berner facilement quand ils voient un produit qu’ils n’ont pas les moyens de se payer dans une publicité, mais payeront quand même à crédit, je trouve cela alarmant. «Je suis pris avec une dette de 900 $ chez Telus, avoue l’un des jeunes au Carrefour Jeunesse-Emploi Montmorency, et j’ai deux cartes de crédit barrées. Je ne paye pas mes dettes, je ne suis plus capable. » On se demande ensuite pourquoi l’endettement moyen chez les jeunes consommateurs est de 1 700 $ et 2 200 $ chez les 25-29 ans. Ça démontre vraiment qu’un accès au crédit donne un endettement exponentiel à un jeune âge.

Par contre, le crédit peut être limité chez les jeunes pour qu’ils puissent apprendre une façon intelligente de l’utiliser à des fins judicieuses et non superficielles tout en créant des habitudes positives pour un bon dossier de crédit dès qu’ils arrivent à l’âge adulte. Loin d’être un danger pour les jeunes, le crédit devient plutôt un tremplin vers les responsabilités de la vie adulte. C’est pour cela que certaines personnes encouragent l’accès précoce à une carte de crédit, laquelle peut être extrêmement restreinte soit par l’encadrement familial, soit par les institutions bancaires elles-mêmes qui n’ont rien à gagner de jeunes qui empilent les dettes qu’ils ne pourront rembourser.

Ceci pris en compte, il est vrai qu’en limitant leur crédit, ils peuvent apprendre à mieux gérer leurs finances. Sauf que ce n’est pas le cas pour cette génération, les jeunes de nos jours sont plus consommateurs que ceux des années précédentes et ils consomment sans soucis, car les publicités crée chez eux des besoins artificiels en vérité et ils continuent à penser qu’il est gratuit d’utiliser leur carte de crédit. Les chiffres sont en ce sens évocateurs. Hormis pour les ceux qui viennent des milieux riches, plus les jeunes ont accès tôt au crédit, plus les risques de rentrer dans une spirale de l’endettement sont élevés.

Enfin, il est mieux que les mineurs ont atteint leur 18 ans pour qu’ils obtiennent leur carte de crédit afin d’éviter des surconsommations et après des endettements plus tard. Parfois, il vaut mieux faire des sacrifices plutôt que de prendre ou même créer des risques qui peuvent nous coûter cher.

Source de la citation: http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/consommation/201011/17/01-4343695-endettement-et-credit-des-jeunes-accules-a-la-faillite.php James Midouin


 
 
 

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