4061 Informatif - L'austérité au Québec
- Madison Staton-Martel
- 26 mai 2015
- 2 min de lecture
L’austérité au Québec
Partout à travers le monde, les gouvernements gèrent les états. Ceci est dans le but de gérer les sociétés adéquatement selon leurs besoins. Le nôtre, au Québec, est celui de Philip Couillard du parti libéral (PLQ). Et depuis plusieurs mois, voir plusieurs années, le plan d’austérité a été mis en marche.
Qu’est-ce qu’est l’austérité?
L’austérité est un plan gouvernemental qui demande à faire des coupures au nom de l’équilibre budgétaire. Bref, « réformer en profondeur l’État québécois pour venir à bout de ses problèmes structurels. »[1]. Le premier ministre explique ainsi que « nous effectuons présentement des compressions pour contenir le déficit. Il faut se sortir de ces contorsions de plus en plus pénibles. »[2]. Pour l’année 2015-2016, nous obtiendrons 3.7 milliards de coupures.
L’austérité est aussi une privatisation des services publics. Par exemple, « une privatisation partielle d’Hydro-Québec et/ou d’autres sociétés d’état. »[3]. Le premier ministre Philippe Couillard dit que ces privatisations partielles ne sont pas dans ses cartes « à court terme ». Hydro-Québec est un héritage libéral laissé par l’ancien gouvernement de Jean Lesage, alors si Couillard décide de priver la collectivité d’Hydro-Québec, le peuple pourrait se révolter contre lui. Malgré tout, nous devrions « accepter simplement les modifications qui doivent être faites »[4], comme le dit Luc Godbout.
Les conséquences de l’austérité
Il y a une panoplie de conséquences qui accompagne l’austérité. Par exemple, «depuis le début de l’année, près de 100 000 postes à temps plein ont disparu. […] l’austérité plombe l’économie. »[5]. Aussi, elle coupe les services publics pour mieux les ouvrir au privé. Elle multiplie les tarifs pour la classe moyenne au lieu des personnes plus aisées financièrement. Bref, elle contribue à rendre les riches plus riches, et les pauvres, plus pauvres.
Non seulement l’austérité affecte-t-elle grandement la classe moyenne, elle touche principalement les femmes, car les femmes utilisent les services publics plus fréquemment que les hommes à cause de leur salaire en moyenne 24% plus bas et de leur nombre plus élevé, et aussi avec leur besoins différents. Alors, les coupures enlèvent aux femmes la possibilité d’avoir des soins fondamentaux pour leur santé féminine, par exemple, les coupures dans les centres d’avortement.
Pour conclure, le plan d’austérité n’est clairement pas la meilleure solution pour régler les problèmes fiscaux au Québec. Même que, après une recherche un peu approfondie sur la chose, nous pouvons voir que le gouvernement Couillard n’a peut-être pas la meilleure intention pour le peuple Québécois. Maintenant, c’est à lui d’agir si ça ne lui plait pas. Qui sait, peut-être que les gens prendront la rue dans un futur peu éloigné pour dénoncer les conséquences de son austérité.
446 mots
[1] Robert Dutrisac, Québec, article du 22 mai 2014
[2] Ibib
[3] Josée Legault, article du 1er mai 2014
[4] Ibib
[5] Josée Legault, article du 12 novembre 2014
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