Compte-rendu d'une nouvelle : La forme de l'épée
- Benjamin Dionne
- 11 mars 2015
- 2 min de lecture
La forme de l’épée est une nouvelle crée par l’auteur Jorge Luis Borges. Le recueil Fictions a été publié pour la première fois en espagnol par la maison d’édition S.A Buenos Aires en 1956. Gallimard a publié l’édition française en 1957.
La nouvelle met en scène un certain Anglais qui raconte à Borges l’histoire de sa blessure de guerre sur son visage. L’homme énigmatique explique que vers 1922, dans une des
villes du Connaught, il y eut un conflit pour l’indépendance de l’Irlande menant à une guerre civile. Durant la bataille, l’Anglais rencontre un combattant, un certain John Vincent Moon.
Ils se faufilent entre les maisons pour échapper aux soldats et finissent par se cacher dans la propriété du général Berkeley. L’Anglais aide John Vincent Moon pendant plusieurs jours. Mais la ville finit par tomber entre les mains des Black and Tans.
John Vincent Moon trahit l’Anglais en le vendant à l’ennemi mais à la dernière minute, ce dernier assène un coup qui lui imprime pour toujours une cicatrice sur son visage. Une fois le récit terminé, Borges comprend que l’Anglais est en fait le John Vincent Moon de l’histoire.
La valeur de l’honnêteté ressort beaucoup sur le personnage John Vincent Moon au début du texte.
Il dit qu’il était un homme juste et révèle qu’il n’est pas un anglais mais un Irlandais ainsi que lorsqu’il va raconter l’histoire de sa cicatrice qui l’outrage à Borges.
Dans le texte l’indépendance est une valeur qui ressort beaucoup chez les Irlandais, puisqu’ils conspirent pour avoir l’indépendance de leur pays, et qu’ils « mènent des combats en mer et dans le désert. » Une guerre civile éclate, les Irlandais se défendent pour un avenir utopique.
L’honnêteté est une valeur importante à mes yeux parce que c’est important d’être honnête avec soi et avec son entourage. Ne pas l’être complètement permet d’éviter les désagréments qui vont finir par se faire savoir un jour ou l’autre.
Dans la nouvelle, les descriptions sont un élément stylistique important puisque durant tout son texte, les descriptions sont beaucoup développées sur les personnages de l’histoire « une balafre rancunière lui sillonnait le visage : arc gris cendre et presque parfait qui d’un côté lui flétrissait la tempe et de l’autre la pommette. » L’auteur a pris soin de mettre chaque petit détail.
Selon moi, la vraisemblance est de mise dans ce texte, puisque tous les éléments du texte sont réels. La langue est réaliste, le vocabulaire n’est pas fantastique, ce qui nous porte à croire que c’est une vraie histoire du passé racontée à l’auteur, Borges, qui se trouve aussi à être le narrateur.
Comments